Antoinette dans les Cévennes*
Film de Caroline Vignal (2020)
Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple…
Caroline Vignal a sans doute voulu nous raconter une version 2020 du périple de Robert Louis Stevenson en 1879 (Voyage avec un âne dans les Cévennes). J’ai découvert que ce circuit est visiblement devenu très touristique. En effet, Antoinette s’inscrit sur un itinéraire très rôdé. Elle retrouve le soir dans le gite d’autres marcheurs qui font le parcours avec ou sans âne.
Le cœur du film est cette marche d’Antoinette (Laure Calamy) avec son âne, « Patrick », une vraie bourrique qu’elle va peu a peu apprivoiser. Le film est vite lassant, Laure Calamy est peu crédible dans ce rôle de maitresse de Vladimir. Elle n'est pas très glamour, avec son sourire permanent un peu béa. Elle était beaucoup plus convaincante, en plein 18ème siècle dans « Mademoiselle de Joncquières ». Vladimir (Benjamin Lavernhe) est par contre très crédible, très bien joué. Il m’avait déjà marqué dans son rôle du marié dans « Le sens de la fête » avec Jean-Pierre Bacri.
Bref, il y a peut-être autre chose à faire que de rejoindre « Antoinette dans les Cévennes »..