Dieu n’est pas mort****
Film de Harold Cronk (God's not dead, 2014 ) Article vu 647 fois
Un film américain sorti en mars 2014 que nous n’aurions jamais vu en France en 2017, sans la société de distribution SAJE qui a pris l’initiative.
Dans une université américaine, dans le cursus le droit et de management, les élèves doivent choisir une matière de science humaine. Parmi celles-ci, il y a le cours de philosophie du Professeur Radisson. Dès le premier cours celui-ci fait le ménage dans son amphi : « Ceux qui n’ont pas envie de bosser et qui se sont donc trompé de cours peuvent sortir… ». Mais ne n’est que le premier coup de balai, le second est plus « tordu ». Après avoir brièvement affirmé que Dieu n’existait pas, comme le reconnaissaient une vingtaine de philosophes au nom écrit sur le tableau, Radisson demande aux étudiants de s’engager à enterrer le sujet, pour ne pas avoir à y revenir et à perdre leur temps. Sur une feuille de papier, il doivent écrire « Dieu est mort » et signer. La pression de conformité et la compulsion à « ne pas se prendre la tête » amène tous les étudiants à signer cette déclaration. Tous sauf Josh, qui finalement refuse. Radisson ne s’avoue pas vaincu et oblige le jeune rebelle à monter sur le pupitre pour prouver l’existence de Dieu… Celui-ci après une difficile prise de décision va relever le défi..
Le point de vue d'Annie :
Il me semble que le résumé habituel du film est assez réducteur. Le professeur de philosophie Radisson, citant de nombreux grands auteurs, demande à ses étudiants d’attester par écrit que Dieu est mort. L’un d’entre eux, Josh, s’y refuse. Son professeur le met alors au défi de prouver le contraire
En effet, le scénario va mêler de façon habile les histoires individuelles de différents personnages et celle de Josh et du Pr Radisson. C’est en cela que le film prend une dimension beaucoup plus large et c’est ce qui sans doute touche les cœurs. C’est ce qui permet aussi d’aborder la maladie, la vieillesse, la soif du pouvoir, la solitude, l’islam, les déchirures affectives, ….et la mort.
Nous avons ainsi un film qui allie la réflexion, la « disputatio », et les expériences de vie dans leur diversité, selon les histoires et les personnalités.
Le courage de Josh, face à l’autorité du professeur qui traite Dieu de « vieux barbu » est édifiant sans mièvrerie. Il travaille ses arguments, réfléchit et décide d’argumenter de façon sereine et solide. Il a aussi le courage d’interpeller ses camarades de Fac en leur laissant la liberté de choisir, ce que leur refusait Jeffrey Radisson. Notons encore la présence des deux prêtres, ouverts, sympathiques qui auront un rôle très…providentiel !
Mais si l’on creuse encore le film brille aussi par sa façon de traiter le problème du mal et de la grâce. A la fois par le biais de la philosophie et de la réflexion, et celui de l’expérience des errements d’une vie…. C’est donc un film très intéressant. Qui affirme que Dieu nous aime d’un amour indépassable.
La seule réserve est peut être qu’il est aussi très « américain », mais c’est une réserve mineure et le ton « série américaine » peut finalement jouer en sa faveur auprès des plus jeunes qui en connaissent les codes.
Allez voir le film, si la salle est régulièrement remplie, il sera prolongé !
La critique de Fred :
Autour de la prise de décision de Josh, puis de sa studieuse préparation nous rencontrons plusieurs personnages bousculés par cette même question de l’existence de Dieu, du sens de la vie ou de la souffrance. Ces mêmes histoires sont directement impliquées dans le cœur de toute problématique chrétienne, foi et sécurité, foi et cohésion, foi et fragilité, foi et trahison/rupture, jusqu’à, Aisha, qui en secret écoute les épitres de Saint Paul à l’insu de sa famille musulmane.
Le scenario est efficace, c’est plutôt bien joué. A film américain, jeu un peu « typé » en mode série américaine, avec une VF assez moyenne. Paradoxalement ces imperfections cinématographiques se retournent, car ce style est beaucoup plus accessible, notamment aux jeunes et il n’enlève rien au souffle spirituel qui traverse le film. Chrétiennement parlant, c’est magistral : de la démonstration de Josh aux exemples successifs montrant les uns et les autres, peu à peu, laissant le Christ agir dans leur âme.
La dernière scène avec le groupe de rock évangélique des Newsboys est un vrai régal.
Ou voir le film : "Dieu n'est pas mort" ? Toutes les infos sur le site de SAJE
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